Sous influences

La France vit actuellement sous l’influence du Rugby et de son équipe nationale si j’en crois le JT de 20 heures de TF1.
Bien entendu, elle vibre aussi selon les humeurs et ballades aux quatre coins du monde et des banlieus de son gouvernement…
C’est un fait, alors plutôt que de vous parler de rugby, comme dans mes deux préccédents posts, j’ai choisi de vous parler d’un film qui m’a particulièrement marqué.

Ne vous inquiétez pas, si j’aborde le cinéma, la musique n’est jamais très loin.
Sorti en 1999, Ghost Dog est un film que je qualifierais de contemplatif.
Le spectateur s’installe dans le récit et n’en sort plus. Du moins c’est mon cas à chaque fois.
C’est un peu comme plonger dans “La ligne rouge” ou “Le nouveau monde”.

Donc, Ghost Dog, est un film contemplatif mais aussi sous influences et qui se permet de prendre les références du genre à contre courant.
Ici le samourai tue sur commande et se trouve être interprété par Forest Whitaker.
La mafia est vieille, moribonde mais s’étripe toujours à coups de querelles intestinales.
Et enfin, la bande son du film est composée par RZA de Wu Tang Clan.

Du côté des influences, les ressemblances sont troublantes avec le “Samouraï” de Jean-Pierre Melville.
L’entrée en matière du film et les techniques de vol utilisées par le héros. Ou encore le rôle des volatils dans la vie des héros.
Ensuite, il y a cette scène dans laquelle Ghost Dog fait la connaissance de Pearline qui ne va pas sans me rappeler le “Léon” de Besson sorti en 1995.

Voilà pour résumer les aspects “Influences” et “Contre courant” du film.

Pour ce qui est de l’aspect contemplatif, le calme olympien du samouraï dans un monde hostile n’y est sans doute pas pour rien.
Certaines situations sont déroutantes, comme un patron de la mafia dansant dans sa salle de bain sur du Public Enemy ou encore ce duel final digne d’un western.

Le mieux reste sans doute de courir le louer ou mieux de l’acheter. Et je n’ai pas pu résister à l’envie de vous laisser une petite séquence du film. Celle ou Ghost Dog rencontre la jeune Pearline.
Et pour conclure, vous pouvez également vous rendre sur les sites suivants pour parcourir les critiques et décorticages du film :

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