Pourquoi choisir un Yeti ASR5 ?
Probablement pour revenir à mes premières grosses sorties VTT sur les premiers tout suspendu dignes de ce nom.
Le Nomad est un spad très confortable et tout à fait à l’aise sur des sessions enduro mais quand il s’agit de parcours type XC marathon, là la copie est à revoir.
Du coup, beaucoup d’hésitations. Cannondale Scalpel “29” ou RZ One ou encore un montage plus classique de chez Merida.
J’ai même songé un temps au Intense Carbine SL. Comme quoi j’ai pas mal hésité mais c’est au final sur un YETI ASR5 que j’ai jeté mon dévolu.
Les premiers tours de roue sont convaincants et le poilu est à la hauteur de sa réputation.
C’est nerveux, chaque tour de manivelle est intégralement envoyé à la roue arrière. Entre la fourche en 120 mm et l’amortisseur RP23 on dispose d’une machine qui proposera un débattement adapté à mes terrains de jeu défoncés mais aussi à mon impératif de rendement.
Le poste de pilotage est volontairement sur l’avant et ca pousse à tous les excès.
La rigidité est réelle avec une paire de roues ZTR ARCH montées sur moyeux Tune KingKong. C’est également très léger.
Du carbone dans la selle, le cintre et la tige de selle. C’est tape cul mais ça envoie dans les relances et les zones roulantes.
Quand ca devient cassant, il convient d’être prudent. L’ASR5 ne pardonne pas les erreurs de pilotage.
J’ai déjà raté deux virages et je me suis même mangé un arbre. Sans gravité ni pour moi ni pour le poilu.
Côté freinage, rien de moins que le fameux Formula R1. Dans un souci de gain de poids, ce sera 180mm à l’avant et un trop petit 160 à l’arrière. Ca freine dur mais le 160mm reste un peu trop léger il me semble.
Le groupe XTR quant à lui assure du tonnerre. C’est fluide, naturel.
Au rayon des évolutions possibles, il faudra peut être :
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passer en 180mm à l’arrière;
revoir le levier de blocage de la fourche;
harmoniser la couleur des gaines/durites;
optimiser les réglages fourche/amortisseur;
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